Alpine, la marque sportive de Renault, ne commercialise pour l’instant qu’un seul modèle, la savoureuse A110. Néanmoins, Alpine a de grandes ambitions pour sa marque qui vise la vente d’environ 150 000 voitures par an dans le monde d’ici 2030, soit un chiffre plus de cinquante fois plus grand que le niveau de production actuel.
Les objectifs ambitieux d’Alpine
Le patron du groupe Renault, Luca de Meo, a annoncé que pour réaliser cet objectif, il compte bien évidemment sur la construction d’une vaste gamme de modèles électriques : avec la compacte sportive cousine de la Renault R5 attendue pour 2024, le SUV compact prévu pour 2025, la remplaçante de l’Alpine A110 en 2026, un SUV familial en 2027 et un gros SUV en 2028.
Alpine possédera d’ici la fin de la décennie une gamme pléthorique de modèles sur des segments clés. Renault souhaite positionner Alpine comme une référence du marché d’exception face à Porsche principalement.
La croissance actuelle d’Alpine
Alpine connaît une forte croissance : les ventes de la marque sportive de Renault ont grimpé de 32,14% en France par rapport à 2022, pour atteindre les 2138 immatriculations. À l’échelle européenne, les ventes approchent les 3000 exemplaires.
Elles se concentrent sur un seul modèle, l’Alpine A110 et ses déclinaisons, qui vont être remplacées par toute une gamme de cinq véhicules électriques pour lesquels le constructeur a de gros objectifs.
La qualité vs la quantité
On peut se poser la question de savoir si cette stratégie de croissance rapide ne va pas entraîner une baisse de la qualité des produits d’Alpine. Est-ce que la marque va privilégier la quantité aux dépens de la qualité ? Cela reste à voir.
La branche sportive de Renault, va s’inspirer de la Formule 1 pour tous ses prochains véhicules électriques.
L’entreprise met tout en œuvre pour s’assurer que ses futures Alpine plairont aux amateurs en étant particulièrement agréables à conduire. L’un des principaux domaines d’intérêt est l’aérodynamique. Selon Matt Harman, directeur technique F1 d’Alpine, ils ont déjà travaillé sur cet aspect notamment pour une version sportive de la Renault 5.
Le prochain véhicule qui devrait faire l’objet d’une mise au point aérodynamique avec l’équipe F1 d’Alpine est un crossover électrique sportif qui sera lancé en 2025. La nouvelle A110 bénéficiera des essais en soufflerie de la F1 pour améliorer son coefficient aérodynamique améliorant la performance, la tenue de route et son efficience. En utilisant les connaissances en matière d’électricité de la piste pour la route et inversement, Alpine souhaite créer des véhicules électriques performants et agréables à conduire.
L’objectif de Renault pour Alpine est clair : devenir un constructeur majeur, sportif à l’échelle mondiale. Les ambitions sont grandes pour cette marque qui ne commercialise pour l’instant qu’un seul modèle. Il sera intéressant de suivre l’évolution de cette marque dans les années à venir et de voir si elle parviendra à atteindre son objectif de 150 000 ventes par an tout en maintenant une qualité à la hauteur du mythe.
Et surtout, respecter son héritage qu’est l’agilité… et la légèreté.
Fin décembre nous venons de perdre Patrick Tambay, un grand pilote français qui avait débuté sa carrière en remportant le 1er Volant ELF, en 1972, au volant d’une Alpine. Il était très attaché à Alpine car durant sa carrière de skieur de compétition il avait eu un terrible accident au volant d’une Berlinette. Je suis l’auteur de sa biographie. « PATRICK TAMBAY. Pilote & Gentleman » éditions La compagnie littéraire. Classic Courses. José Valli
Bonsoir.
Je suis propriétaire d’une A110 GT pour moi il est hors de question d’acheté une Alpine électrique, une auto de sport est thermique point barre et encore il faudrait de l’électricité pour cela.
Quand on lit ce qui est écrit sous l’image à propos des recherches en aérodynamisme, je suis pour le moins surpris. Ce look de SUV ne doit pas être capable de faire mieux que 0,8 m² comme une Renault 5 turbo des années 1980. Pour information, certaines Alpines des années 1970 et 1980 étaient à 0,5 m². Je connais bien, j’étais le responsable de la mise au point.