Le Sport Utility Vehicule, Crossover ou encore Sport Activity Coupe sont les véhicules tendances du moment. Tous les constructeurs en sortent ces derniers mois. A terme, ce segment pourrait représenter plus de 35% du marché du véhicule neuf en Europe et dans le monde. Qu’est ce qu’un vulgaire SUV ou véhicule haut perché pourrait venir faire dans les colonnes d’Alpine Planet et dans les futurs show-room Alpine ? C’est toute la question que je veux soulever par le présent article, après tout, le SUV a bien sauvé Porsche, pourquoi pas séduire de nouveaux clients chez Alpine ?
NDLA: L’article est basé sur des hypothèses, Renault et Alpine n’ont aucunement confirmé si le second modèle serait un SUV. On établit uniquement une hypothèse sur la suite des opérations et d’une déclaration de Bruno Ancelin.
Le SUV est un véhicule typiquement américain, c’est gros, c’est haut, c’est assez souvent laid et souvent vorace. En Europe, c’est le Qashqai de Nissan qui à propulsé le segment en Europe. Les japonais ont prouvés qu’on pouvait faire une voiture sympa, homogène, pratique et confortable à partir d’un châssis de poids lourd. Non je suis mauvaise langue, le Nissan a su prouver qu’un mélange des genres n’est pas mauvais et qu’il peut être un pari gagnant. Mais alors, bon, on est chez Alpine et pourquoi diantre, parler du Qashqai ? Parce qu’il a été le premier du genre et que depuis la recette à été copié, égalé ou pas, mais qu’elle à fait des émules auprès de l’automobiliste lambda. Après tout Alpine, y avait réfléchit en 1979 avec le VVA (à lire ici).
Je viens sur le sujet, pourquoi un SUV chez Alpine n’aurait-il pas sa place ?
On a un exemple, simple et brillant, Porsche, concurrent de toujours pour Alpine, le constructeur de Zuffenhausen, a sauvé sa peau par l’appel du SUV, le Cayenne sorti en 2003, a montré à tout les SUV-sceptique, que le panzer sauce Porsche pouvait se vendre et être une 911 familiale, puissante avec un zeste d’esprit Porsche. Pourtant 14 ans après sa sortie et l’entrée du Cayenne dans nos mœurs, il est toujours moqué, alors quel intérêt pour Alpine ? En 2014, Porsche dégaine le véritable concurrent de ce qui pourrait être le futur modèle de la marque de Dieppe: le Macan.
Plus petit que le Cayenne mais tout aussi puissant le Macan à séduit plus de 65 000 acheteurs. Je vous parle de Porsche mais dans le même segment, notons que Jaguar vient de présenté le E-Pace, Alfa Roméo a dégainé le Stelvio et Maserati devrait faire de même d’ici quelques années, le trio premium allemand propose aussi tout un lot de SUV plus ou moins sportif. Voilà un petit aperçu du marché, alors Alpine viendra, viendra pas ?
« Nous travaillons sur notre premier modèle et au delà de cette première auto, nous travaillons aussi sur une gamme complète. Le premier modèle que nous appelons AS1 sera lancé mais nous devons voir plus loin. Ensuite nous regarderons les modèles complémentaires que nous aurons à ajouter à la gamme.
Ce dont nous sommes sûrs, c’est que nous ne pouvons pas faire revivre – ou même créer – une marque avec un seul modèle. Ce n’est pas viable d’avoir un modèle unique, c’est impossible. Si vous voulez exister sur certains marchés, vous avez besoin de proposer une hybride dans votre gamme (Japon ?). Nous devrons avoir des modèles très différents à proposer. Quel type de technologies, quels moteurs avons nous besoin ? Quelles carrosseries pouvons nous proposer, doivent-elles être uniquement des sportives ou certaines d’elles pourraient être des SUV ? Nous devons nous poser ces questions. La première sera une sportive légère mais les autres … » Bruno Ancelin, Auto Express en 2015.
Il semblerai que SUV et sportivité peuvent être conjuguer et même avec brio ! Le Macan, E-Pace et le Stelvio en sont le parfait exemple. Il y a quelques jours, je vous parlais du VVA (Véhicule Vert Alpine), le premier projet de SUV chez Alpine, resté sans suite, preuve qu’Alpine aurait pu innover et pourquoi pas séduire le marché US et concurrencer le Matra Rancho. Le projet n’ayant pas été jugé très utile, Renault et Alpine, n’ont pas donné suite, nous étions dans les années 70, nos routes ne pullulaient pas encore de Qashqai, de 3008 ou de Renault Captur, on mettait encore des K7 et on s’engueulait sur la national 7 avec des cartes Michelin.
En 2017, la situation n’est plus la même, le SUV s’est imposé et Alpine, pour séduire de nouveaux clients et continuer à la manière de Porsche le mix SUV/sportive, la marque de Diepp pourrait très bien se servir dans la banque d’organes de l’Alliance Renault-Nissan, voir même piocher chez Mercedes pour le châssis ou un partage de technologie. Un peu à la manière du Porsche Macan qui repose sur un châssis d’Audi Q5 (ainsi que ses amortisseurs).
Quel architecture et identité pour le SUV Alpine ?
Hypothèse N°1: On peut imaginez un châssis de GLA, des moteurs 4 cylindres essences et diesel (quoi qu’avec Anne Hildago…) et un système d’hybridation, une puissance de 210 ch essence et pourquoi pas 380 ch. Grâce à Nissan, les clients pourraient opter pour une transmission intégrale. Ce mixte, permettrait de créer rapidement et à moindre frais un nouveau véhicule et de dégainer une nouvelle offre capable de concurrencer Porsche, Jaguar ou encore Alfa Roméo.
Hypothèse N°2: Dans la gamme Renault, le constructeur bénéficie lui aussi déjà d’une grande offre de SUV (Captur, Kadjar et Koléos), alors pourquoi ne pas se servir des bases Renault et se permettre de piocher chez Nissan ? Notamment, dans la transmission intégrale et d’un transfert de technologie. Alpine pourrait reprendre la plate-forme CMF ( qui sert à la Mégane IV, Talisman, Espace V et le Koléos mk2), équipé du moteur de la Mégane RS, étudié pour ce châssis.
Quels intérêts pour Alpine d’avoir un SUV dans sa gamme ? Si ce n’est pas par passion, ce projet pourrait permettre l’élargissement de la gamme, à la façon de Porsche, capté une nouvelle clientèle et continuer de produire des sportives de rêve et faire rentrer de l’argent dans les caisses. Bien que décrié mais lucratif, un tel projet semble depuis quelques semaines s’éffriter… Au profit d’une berline quatre portes, de quoi permettre à Alpine de manger de la Porsche Panamera et Mercedes-AMG GT 4 portes.
L’excellent travail de Rashid Tagirov:
Sources:
Planète-Renault
Worldscoop et cliomax
Rashid Tagirov (illustrations)
Bonjour, je suis un grand fan de la marque alpine, j’ai suivi son histoire de la A106 à la A610, pour moi le choix de faire renaître la marque à travers la A110 était le meilleur choix possible, l’étude d’un SUV est parfaitement compréhensible dans le contexte actuel, mais je trouve que ce n’est pas la philosophie alpine, pour moi une alpine c’est une voiture ultra performante avec un moteur arrière, ultra légère, carrosserie fibre, chassis poutre, bien sur que sur tout ça il y a des évolutions à apporter, mais une alpine doit rester une alpine, faire un suv ou une berline massive haute avec de grosses roues, Renault sait déjà le faire avec un kadjar ou un captur, il suffirait que renault propose une version très haut de gamme en qualité d’équipement et en motorisation pour que ce projet alpine n’ait plus d’intérêt, en revanche proposer une alpine A110 purement sportive (c’est déjà fait ) et une véritable GT comme l’ont été la GTA et la A610 mais en mieux pourquoi pas une magnifique A710 encore plus jolie ? Capable non pas de concurrencer mais de proposer une vraie alpine au dessus de la concurrence et dans l’ère du jour avec un nouveau moteur compact 6 cylindres à plat développé par renault sport pour le centre de gravité mais meilleur que porsche et aller chercher les 500 cv voire plus? au bien une alpine électrique mieux que tesla mais toujours avec cette architecture propre à alpine, et pis honnêtement, quand je vois une A110, une A310, une GTA, une A610 dans la rue si je l’admire c’est parce que c’est bien que j’ai conscience de voir une alpine devant moi, que je sais comment elle est constituée, et surtout cette ligne caractéristique à une alpine qui a évolué depuis le passage de la A110 à la A310 un changement qui n’était pas très bien perçu à l’époque , il y avait des erreurs de style et de proportion sur la A310, mais elles ont été corrigées sur la GTA magnifiquement sur toute la partie arrière, dommage pour l’intérieur qui était très réussi au niveau du style sur l’A310 même si il fallait le moderniser, il est devenu laid sur la GTA, la A610 que j’aime aussi, est encore améliorée au niveau du style sur toute sa partie arrière, un intérieur beaucoup mieux travaillé aussi, la partie avant elle n’est plus aussi élégante que la GTA le mans qui était une réussite de ce côté, certaines contraintes techniques poussaient à modifier l’avant de l’A610, mais il est devenu trop massif, un pare choc au style déjà dépassé avec des feux protubérants repris de certaines porsches, des feux escamotables, mais aussi joli que sur une mazda 929 coupé, oui puisque c’est 4 optiques carrés rappelant les renault 11 ou la delorean qui apparaissent à l’ouverture de ceux-ci, il n’y a qu’à regarder le travail effectué chez nissan à l’époque sur sa 300zx z32 ou une mazda rx-7 fd3s que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur et même niveau moteur pour comprendre que la A610 n’était pas dans le coup, aujourd’hui alpine devrait plutôt comprendre pourquoi la A610 n’a pas permise à la marque de s’en sortir plutôt que de penser que de faire dans la gt haut de gamme était une erreur, jean rédélé croyait dans ce segment , c’était il y a longtemps, mais il existe encore, toute l’identité d’alpine repose sur ces jolis coupés magnifiquement dessinés au chassis poutre et caisse composite au tempérament soit ultra sportif sans trop de concessions soit gt ultra performante qui sait aller l’esprit alpine avec le confort et le haut de gamme.