Le vendredi 22 septembre 2023, une réunion s’est tenue à Viry-Châtillon entre le comité social et économique (CSE) d’Alpine Racing et Luca de Meo, PDG de Renault Group, pour discuter de l’avenir du moteur de l’Alpine F1 Team.
Au cœur des discussions, le risque d’abandonner le développement du moteur français au profit d’une motorisation Mercedes pour la saison 2026. Bien que cette option puisse sembler économiquement avantageuse à court terme, elle compromettrait l’expertise unique de Viry-Châtillon et affaiblirait la position d’écurie d’usine d’Alpine.
Ce débat a été nourri par les inquiétudes et propositions concrètes des employés d’Alpine Racing, qui espèrent un retournement de situation.
Alpine F1 Team : un moment décisif pour l’avenir du moteur français
Les employés d’Alpine Racing, soutenus par le comité social et économique (CSE), ont rencontré Luca de Meo le 22 septembre 2023 à Viry-Châtillon. L’objectif de cette réunion était de défendre le développement continu d’un moteur interne pour l’Alpine F1 Team, projet crucial pour maintenir la compétitivité de l’écurie dans le championnat du monde de Formule 1.
Durant cette rencontre, les représentants du personnel ont présenté plusieurs propositions et souligné les progrès réalisés sur le développement du moteur 2026, tout en insistant sur le fait que ce projet représente un savoir-faire unique et stratégique pour Renault.
Malgré l’écoute attentive de la direction, aucune décision n’a été prise, laissant planer une menace réelle sur l’arrêt des développements en France.
Ce choix poserait des problèmes non seulement pour l’Alpine F1 Team, mais aussi pour l’ensemble de l’industrie automobile française.
Alpine F1 Team : Les conséquences d’un abandon : une perte pour l’expertise industrielle française
L’un des points cruciaux soulevés par les équipes de Viry-Châtillon concerne l’impact d’un éventuel abandon du développement du moteur interne. En adoptant une motorisation Mercedes, Alpine risquerait de perdre son statut d’écurie d’usine, en devenant dépendante d’un fournisseur extérieur. Une telle décision pourrait aussi signifier la fin d’une tradition d’innovation et de technologie développée en France depuis des décennies.
L’absence d’une décision claire, malgré les propositions concrètes des salariés, ajoute à l’inquiétude :
« En l’état, la menace d’un arrêt des développements moteur F1 en France reste d’actualité, le risque de perdre un savoir-faire unique persiste, au moment où l’industrie en France a besoin de soutenir ses talents et de consolider son maillage collaboratif national. »
En effet, la pression est forte pour réduire les coûts (un moteur interne coûte environ 125 millions d’euros par an, contre 20 millions pour une motorisation client), mais cela pourrait entraîner une perte de contrôle sur les innovations futures et fragiliser l’écurie dans la durée.
Nous vous invitons à soutenir cette cause en signant la pétition pour dire non à l’arrêt du programme moteurs de Renault en F1. Chaque signature compte pour faire pression et montrer à Renault Group l’importance de maintenir ce projet stratégique pour Alpine et l’industrie française.
Conclusion
Malgré la réunion du 22 septembre avec Luca de Meo, l’incertitude persiste concernant l’avenir du moteur français chez Alpine F1 Team. Alors que Renault Group continue de réfléchir à ses options, les salariés de Viry-Châtillon restent mobilisés et déterminés à défendre leur projet. L’avenir du programme moteur pour la saison 2026 n’est pas encore fixé, et les prochaines semaines seront décisives pour l’avenir de l’Alpine F1 Team et de l’industrie automobile française.
Nous soutenons pleinement les équipes de Viry-Châtillon et leurs efforts pour préserver ce savoir-faire unique. La lutte ne doit pas s’arrêter ici : il est essentiel que ce combat pour maintenir l’expertise française en Formule 1 continue. Ensemble, nous devons faire entendre nos voix pour que l’avenir du moteur français reste au cœur du projet Alpine.
#viryontrack