Le monde automobile est essentiellement masculin c’est un fait. Seule quelques femmes ont pu atteindre l’élite mondiale et certaines sont passées par Alpine.
Aujourd’hui Marianne Hoepfner.
Après avoir grandi en Côte d’Ivoire en s’intéressant à tout ce qui a un moteur, c’est en rentrant en Alsace que Mariane se rapproche du monde de l’automobile. Son groupe d’amis fréquente un bar flanqué de plaques de rallye. C’est son mari qui la poussera à prendre le volant de la R8 familiale d’abord en reconnaissance puis celui de la R8 Gordini Groupe 2 en rallye. Après un Paris-Saint-Raphaël Féminin réussi et quelques points glanés au championnat de France, elle est repérée par Bob Neyret. C’est le début de deux décennies de courses.
L’Equipe Aseptogyl
A partir de 1972, elle intègre l’Equipe Aseptogyl alternant les rallyes et les courses de cote en monoplace formule libre au volant d’une Alpine à moteur 1800 ex Andruet.
Elle prend ainsi 45 départs en tant que pilote en grande majorité au volant d’Alpine . Elle signera deux victoires au Paris-Saint Raphaël féminin.
De même que la coupe des dames du Tour Auto en 1974 et 1975 au volant de l’A310 1800.
Au sein de cette l’écurie de Bob Neyret, elle aura l’opportunité de conduire pléthore de voitures; Fiat Toyota ou Lancia Sratos, Peugeot…
En 1975, elle fait ses débuts aux 24 heures du Mans où elle remporta la categorie inférieure à 2L et finira 21ème à la distance sur la Moynet LM75, puis sur Lancia , WM et sur Porsche.
Elle sera copilote de Jean-Louis Trintignant au Paris-Dakar sur Peugeot. Elle prendra aussi le départ des 24 Heures de Spa sur Triumph en 1975 puis sur BMW en 1981, du tour d’Italie sur Porsche. En 1983 elle raccroche le casque après un ultime rallye sur une Mazda RX7 copilotée par Biche.
Merci Marianne Hoepfner pour cette aventure.